L’Université de Genève compte plusieurs laboratoires publics réunis sous le nom de Scienscope. Leur ambition est d’éveiller et de cultiver une fascination pour les sciences auprès de la population et plus particulièrement des jeunes afin de partager le savoir scientifique et de susciter des vocations. Voici un aperçu de ce qu’ils proposent.
Le Mathscope
Naissance d’une méthode numérique
En 1787, Ernst Chladni, musicien et physicien allemand, découvre que, lorsqu’il frotte l’archet de son violon sur une plaque métallique recouverte de sable, chaque son différent qui parvient à obtenir fait apparaître un nouveau dessin. Ce sont les figures de Chladni. Par leurs tentatives de reproduire numériquement ces figures, les mathématiciens ont construit une puissante méthode numérique parmi les plus utilisées de nos jours pour modéliser des situations complexes.
Le Physiscope
La Machine à étincelles
Il existe de nombreux générateurs électrostatiques qui permettent d’accumuler des charges électriques. L’une d’entre elle s’appelle « machine de Wimshurst » : C’est un générateur manuel à manivelle, qui permet d’obtenir des tensions de plusieurs dizaines de milliers de Volts! Les étincelles qui sont créées par cette machine sont impressionnantes et permettent de faire de jolies expériences. Vous pouvez en découvrir quelques-unes dans ce petit clip!
Le Chimiscope
Réaction oscillante et chaos moléculaire
Les réactions oscillantes fascinent autant qu’elles interpellent. Lors de ces transformations en cascade, des substances produites sont recyclées en substances de départ, avec de spectaculaires changements de couleurs et d’intensités jusqu’à épuisement du « carburant » de la réaction. La modélisation de ces oscillations chimiques par des équations différentielles non linéaires révèle des solutions régulières et des solutions chaotiques, mais au final, c’est la beauté du chaos moléculaire qui l’emporte!
